Comment bien choisir un VTT électrique ?
Un VTT électrique est un vélo de montagne avec un moteur intégré qui aide le cycliste à pédaler. Il n’a pas d’accélérateur, donc si vous ne pédalez pas, le moteur ne vous soutient pas. Dans la plupart des pays, les vélos électriques, également appelés pédaliers ou vélos à assistance motorisée, ne fournissent une assistance motorisée que jusqu’à une certaine limite de vitesse afin de rester classés comme des vélos. Cette limite est de 25 km/h en Europe et de 32 km/h en Amérique du Nord. Voici d’autres critères de choix que vous devez prendre en compte.
Optez pour la bonne marque
Il existe tellement de marques de VTT électriques que le choix peut être très déroutant pour les consommateurs. Certaines sont réputées pour leur contrôle de qualité et leur soutien, tandis que d’autres ne le sont pas. Pour faire la différence, voici quelques conseils utiles.
Regardez les composants du VTT électrique
S’il s’agit d’une marque de moteur réputée par exemple, vous pouvez être sûr que le vélo est de qualité optimale. En effet, ces enseignes sont pour la plupart très sélectives dans la vente de leurs systèmes de moteur et fournissent une bonne assistance ainsi que des pièces détachées de qualité.
Cherchez le nom de la marque sur Google
Si la même marque est vendue sur les grands marchés européens et américains et reçoit de bonnes critiques, il y a une certaine garantie de qualité. S’il ne s’agit que d’une marque locale, soyez très prudents et affinez vos recherches.
Vérifiez le moteur du VTT électrique
Légalement, les vélos électriques doivent être classés à 300W ou moins pour être considérés comme des bicyclettes. La plupart des vélos sur le marché sont soit de 250W soit de 300W. Il peut y avoir des variations de puissance entre des vélos de même « puissance », c’est pourquoi il faut toujours faire quelques essais.
Lorsque vous achetez un VTT électrique, sachez qu’il existe généralement deux types de moteurs : les moteurs à moyeu et les moteurs intermédiaires. Ils ont leurs avantages et leurs inconvénients et cela dépend de la façon dont vous utilisez votre vélo.
Les moteurs à moyeu font un excellent travail pour la plupart des cyclistes. Un moyeu arrière fournit une meilleure traction sur les terrains escarpés. Sachez également que les moyeux arrière combinés à des batteries montées à l’arrière peuvent cependant créer un déséquilibre sur le vélo.
Les moteurs à moyeux intermédiaires quant à eux offrent un meilleur rendement et sont plus efficaces pour les longues et fortes montées. Cependant, ils coûtent souvent plus cher et ne disposent généralement pas d’une option d’accélérateur. Donc, lorsque vous achetez un VTT électrique, demandez les diverses options et sélectionnez celle qui vous convient.
Tenez compte de la batterie
La batterie est le composant le plus cher d’un VTT électrique. Le fabricant de la pile est un élément important à prendre en compte. Panasonic, Samsung et LG sont des marques de qualité.
Certains fabricants proposent des gammes de batteries afin de répondre aux besoins des clients. Les batteries sont également mesurées en « watts-heures ». En règle générale, il faut s’attendre à une autonomie d’environ 15 km par 100Wh de batterie. Mais ce nombre peut varier considérablement en fonction de la puissance du moteur, du niveau d’assistance, du poids du conducteur et du terrain.
Ne négligez pas le style
Les VTT électriques disponibles sur le marché se déclinent en divers modèles. Des VTT pliants sont dédiés à ceux qui aiment la portabilité. Mais à moins que vous n’ayez un besoin spécifique de stocker votre vélo dans un espace réduit, il vaut mieux opter pour un modèle de VTT électrique à cadre rigide. Les dimensions du cadre sont mesurées en centimètres, du centre de la manivelle au sommet de la tige de selle. En général, les petits cyclistes préfèrent un cadre de moins de 48 cm, les cyclistes de taille moyenne de 48 à 52 cm et les plus grands de 52 cm ou plus.
Les vélos de montagne ou hybrides sont équipés d’une barre transversale qui renforce le cadre, mais qui est plus difficile à monter et à démonter. Ils sont généralement équipés d’une position de conduite « en avant » plutôt que « assis » et de pneus plus larges pour une meilleure adhérence sur les terrains difficiles.